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    Les matériels et matériaux pour la peinture à l’huile sont précieux ! À chaque utilisation, il est indispensable de procéder à un nettoyage complet et soigné.

     

    1. Les couleurs

    Les couleurs à l’huile se conservent bien… à condition de respecter quelques règles très simples !

    • Pendant le travail : pressez la peinture du tube à son extrémité et non juste derrière le pas de vis.

    • Après le travail : essuyez le pas de vis avec un chiffon avant de visser le bouchon pour éviter qu’il ne colle. S’il reste collé : placez le tube dans de l’eau chaude ou au-dessus d’une source de chaleur (un radiateur) jusqu’à ce que vous puissiez le dévisser sans forcer.

    Enroulez la partie vide du tube. En un clin d’œil, vous jaugez la quantité de peinture qu’il vous reste !

     

    À retenir : rangez vos couleurs dans une boîte de peinture en bois ou en métal de manière ordonnée. Par teintes, des couleurs chaudes aux couleurs froides… il n’y a pas de règle, l’important est que vous n’ayez pas à farfouiller des heures à chaque utilisation !

     

    2. Les pinceaux

    Ils doivent être soigneusement nettoyés après chaque séance de travail : c’est la règle d’or pour conserver longtemps un bon coup de pinceau !

     Un pinceau propre en 5 étapes :

    • Retirez d’abord l’excès de peinture de la touffe à l’aide d’un morceau de papier (une feuille de journal par exemple) ou d’un chiffon, en travaillant de la virole vers l’extrémité des poils.

    • Rincez la touffe dans du white-spirit puis séchez-la avec un chiffon.

    • Le white spirit étant corrosif, lavez une nouvelle fois la touffe du pinceau dans le creux de votre main avec du savon et de l’eau tiède jusqu’à ce que l’eau savonneuse ne soit plus teintée de peinture.

    • Lissez délicatement la touffe entre le pouce et l’index afin de remettre tous les poils en place.

    • Faites sécher votre pinceau à plat, sur du papier absorbant ou une serviette éponge. Une fois sec, rangez-le dans un pot, la touffe orientée vers le haut.

     

    À retenir : si l’essence de térébenthine est le meilleur solvant, elle est aussi très onéreuse et particulièrement irritante pour la peau et les muqueuses. Vous pouvez la remplacer par du white spirit. Il existe aussi des lingettes imprégnées de solvant, utiles pour nettoyer votre matériel sans agresser vos mains.

     

    3. Les couteaux et spatules

    Ne laissez pas sécher les résidus de peinture : vous risquez de ne plus pouvoir les éliminer et de perdre la surface lisse nécessaire au travail au couteau ou à la spatule.

    • Frottez à l’aide d’un chiffon en coton imbibé de white spirit.

     

    4. La palette

    Immédiatement après votre séance de travail, retirez les surplus de peinture avec une spatule ou un couteau à palette. Vous pouvez les conserver, chacun dans un récipient fermé, et les recycler lors de séances suivantes : pour préparer votre fond coloré par exemple.

    • Éliminez les restes de peinture avec un chiffon imbibé de white spirit.

    • Une fois la palette propre, appliquez un peu d’huile de lin pour nourrir le bois : elle conservera son aspect brillant et sa surface lisse.

     

    Jetez vos palettes à la poubelle !

    Le nettoyage vous rebute ? Pensez aux palettes jetables ! Elles sont constituées de feuilles de papier spécialement traitées pour le mélange des couleurs et d’une semelle de carton très rigide, pour votre confort !

     

    5. Les diluants

    Inutile de jeter l’essence de térébenthine ou le white spirit utilisés pendant la séance : recyclez-les !

    • Versez les godets contenant le diluant dans un pot.

    • Filtrez le contenu (avec un filtre à café, par exemple). Recommencez jusqu’à ce que le dépôt de peinture soit minime : le diluant est de nouveau prêt à l’emploi !

    • Votre diluant est saturé de peinture ? Ne le jetez pas dans l’évier ! Conservez-le dans un jerrycan et portez-le à un garage qui dispose d’un puits destiné à ce type de produit. Un geste simple pour préserver l’environnement !

     

    6. Rangement du matériel

    La peinture à l’huile implique d’avoir une grande quantité de matériels souvent onéreux. Il est donc important de le conserver en bon état le plus longtemps possible. Regroupez votre matériel en un seul endroit, il sera plus accessible au moment de commencer une séance !

    • Peintures, diluants, médiums et vernis : conservez-les à température ambiante (de 15 à 25 °C). Évitez de les entreposer dans un garage, un cabanon dans le jardin ou tout lieu trop exposé au froid car, à basse température, la peinture s’épaissit et les autres produits deviennent mats.

    • Vos œuvres doivent sécher dans un endroit abrité et sans poussière, qui ne soit ni trop froid ni trop humide (de 15 à 25 °C).


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    Peu salissante, la peinture acrylique se nettoie facilement à l’eau et au savon. Mais, comme pour toutes les autres techniques, il est indispensable de prendre soin du matériel pour le conserver longtemps !

       

    1. Les pinceaux

    La peinture acrylique séchant rapidement, vous devez veiller à ce que les pinceaux restent humides pendant toute la séance de travail… sinon la peinture s’incrustera, notamment autour de la virole, collera les poils, et le nettoyage final n’en sera que plus difficile ! Le mieux est de disposer les pinceaux dont vous vous servez le moins à plat, dans un récipient peu profond (bac ou plat à gratin).

    Si vous ne les utilisez pas pendant une longue période, rangez-les à plat dans une boîte ou un tiroir, à l’abri de la poussière, en ajoutant un peu d’antimites !
     

    1. Un pinceau propre en 5 étapes :

    •  Commencez par rincer la touffe de votre pinceau dans un récipient d’eau propre.

    • Éliminez ensuite le surplus d’eau dans les poils du pinceau en le secouant énergiquement avec de petits mouvements secs du poignet.

    • Si vous constatez qu’il reste de la peinture incrustée entre les poils ou au niveau de la virole, savonnez délicatement la touffe au creux de votre main et rincez abondamment à l’eau chaude.

    • Lissez délicatement la touffe entre le pouce et l’index afin de remettre tous les poils en place.

    • Faites sécher votre pinceau à plat, sur du papier absorbant ou une serviette éponge. Une fois sec, rangez-le dans un pot à pinceaux, la touffe orientée vers le haut.

    À retenir : évitez de faire sécher vos pinceaux à la verticale, car l’eau s’infiltre à l’intérieur de la virole. Conséquence : l’humidité fait gonfler le bois du manche et écarte les poils. Le pinceau perd de son maintien et le trait de sa finesse !

     

    Peinture séchée et très incrustée !  Essayez l’une de ces deux méthodes !

    • Laissez tremper votre pinceau dans de l’eau chaude : celle-ci ramollira la peinture et vous pourrez la détacher soigneusement avec vos doigts.

    • Utilisez un dissolvant de type white spirit, puis rincez abondamment. 

      

    2. Les couleurs

    À base d’eau, la peinture acrylique durcit lorsque celle-ci s’évapore et devient rapidement sèche : il est donc indispensable de bien visser le bouchon des tubes ou des flacons après chaque utilisation.

    • Essuyez le pas de vis avec un chiffon avant de visser le bouchon sur le tube pour éviter qu’il ne colle. Si toutefois le bouchon reste collé, le plus simple est de placer le tube dans de l’eau chaude jusqu’à ce qu’il soit possible de le dévisser sans forcer.

    • Enroulez la partie vide du tube de sorte que la peinture soit ramassée derrière le pas de vis. Pourquoi ? En clin d’œil, vous jaugez la quantité de peinture qu’il vous reste !

    À retenir : en prévision d’une future séance de travail, vous pouvez conserver de la peinture humide sur votre palette en la recouvrant d’un film alimentaire.

     

    3. La palette

    Dès que vous avez terminé votre séance de peinture, nettoyez votre palette ! Moins la peinture a le temps de sécher, plus il est facile de la nettoyer. Commencez par ôter l’excès de peinture avec un couteau à palette, puis rincez à l’eau chaude et frottez la peinture résistante avec une éponge et un peu de savon.

    • Les palettes en porcelaine ou en faïence se nettoient aisément : laissez-les simplement tremper dans l’eau chaude puis rincez-les sous le robinet.
       
    • Les palettes en plastique se salissent facilement si elles ne sont pas bien nettoyées après chaque utilisation : procédez à un entretien méticuleux à l’aide d’un savon et d’une éponge. N’hésitez pas à frotter les angles avec une brosse à dents enduite de savon.

     

    4. Les couteaux à peindre et à palette

    • Disposez-les dans un bac d’eau chaude jusqu’à ce que la peinture ramollisse.

    • Grattez la peinture avec la lame d’un couteau ou d’un rasoir.

    • Frottez avec une éponge savonneuse pour enlever les derniers résidus.


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  • Chaque médium a ses fragilités. À vous d’en prendre soin !

     

    1. Les règles de base

    Attention, médiums fragiles !

    • Quand vous transportez vos outils et quand vous dessinez, rangez soigneusement vos médiums dans des étuis. Le fusain, très volatil, laisse s’échapper ses pigments sur votre papier et sur la table, sans compter les crayons de graphite, les crayons de couleur et les pastels qui roulent, tombent et se cassent.

    • Essayez, autant que possible, de garder votre espace de travail propre. Vous devez toujours avoir un chiffon propre et sec ou du papier absorbant à proximité pour vous essuyer les mains.

     

    2. Entretenir vos outils à mine

    Les mines de crayons graphite et les crayons de couleur se cassent souvent à l’intérieur même de leur enveloppe de bois. Préservez-les des chocs. Lorsque vous travaillez avec plusieurs crayons en même temps, évitez de les poser et de les reprendre sans arrêt. Gardez-les plutôt dans la main qui ne dessine pas.

    Pour nettoyer correctement vos crayons de couleur après les avoir taillés, passez un petit coup de pinceau sur la mine pour retirer les résidus de couleur.

     

    Taillez vos crayons à la main. En taillant vos crayons au couteau ou au cutter, vous maîtrisez davantage la forme, la longueur et l’appui que vous donnez à votre mine. Vous pouvez aussi utiliser une mine et un porte-mine, plus solide.

     

    3. Nettoyer vos gommes

    Si votre gomme salit votre dessin, c’est qu’elle est trop sale...

    • La gomme classique se nettoie en la frottant contre un tissu de coton ou en la passant à l’eau savonneuse (pensez à la sécher avant de l’utiliser).

    • La gomme mie de pain s’auto-nettoie. En la malaxant, vous enfermez le pigment du fusain à l’intérieur de la pâte et utilisez une partie propre. Quand la gomme est saturée de pigment, jetez-la.

     

    4. Fixer vos médiums

    Le fusain, la sanguine sèche et la craie sont des médiums instables. Pour conserver vos réalisations, fixez-les sur le papier.

    Attention : tous les fixatifs ne se ressemblent pas ! Évitez d’utiliser votre fixatif à pastel. Il existe des fixatifs spécifiques pour le fusain, la craie et le crayon, disponibles en spray ou en flacon. Dans le cas des flacons, appliquez le fixatif à l’aide d’une seringue à fixatif, à une distance d’environ 40 cm.


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    Afin d’avoir un matériel prêt à l’emploi et le conserver en bon état durablement, le nettoyage et l’entretien ne doivent pas être négligés. Pratique, l’aquarelle est une technique peu salissante : de l’eau et du savon suffisent pour tout nettoyer !

     

    1. Les pinceaux

    Si l’aquarelle est un moyen d’expression moins agressif pour les pinceaux que la peinture à l’huile et l’acrylique, il est nécessaire de les nettoyer minutieusement après chaque séance de travail.

    Des pinceaux propres en 5 étapes :

    • Rincez la touffe de votre pinceau dans un récipient d’eau propre.

    • Éliminez le surplus d’eau dans les poils du pinceau en le secouant énergiquement avec de petits mouvements secs du poignet.

    • Lissez délicatement la touffe entre le pouce et l’index afin de remettre tous les poils en place.

     

    • Si, après avoir lissé la touffe, de la couleur reste sur vos doigts (certains pigments, tels que l’alizarine, résistent au rinçage), votre pinceau n’est pas propre ! Vous pouvez utiliser un savon pour artiste (ou du savon tout court…) : mouillez votre pinceau, appliquez le savon sur la touffe, faites-la mousser dans le creux de votre main de manière à ce que le savon pénètre bien jusqu’à la racine à la base de la virole et rincez à l’eau courante.

    • Faites sécher vos pinceaux à plat, sur du papier absorbant ou une vieille serviette éponge. Une fois secs, rangez-les dans un pot à pinceaux la touffe orientée vers le haut.

     

    À retenir : évitez de faire sécher vos pinceaux à la verticale, car l’eau va s’infiltrer à l’intérieur de la virole. Conséquence : l’humidité fait gonfler le bois du manche et écarte les poils. Le pinceau perd de son maintien et de la finesse de son trait !

    Une vieille serviette éponge peut s’avérer utile pour conserver les pinceaux à l’abri de la poussière ou encore les transporter, bien enroulés à l’intérieur.

     

    2. Les couleurs

    En godets ou en tubes, les peintures à l’aquarelle se conservent longtemps et ne nécessitent que peu d’entretien.

    • Les tubes : bien visser le bouchon après chaque utilisation de façon à ce que le tube soit fermé hermétiquement.

    • Les godets ont tendance avec le temps à se dessécher et à se fissurer. Pour retarder ce phénomène, conservez-les à l’abri de l’air dans une boîte en bois ou en métal.

     

    À retenir : quelques traces de moisissure apparaissent sur vos godets ? Sans conséquence ! Il suffit de les nettoyer à l’eau à l’aide de papier absorbant ou d’un bout de chiffon.

     

    3. La palette

    Immédiatement après votre séance de travail, rincez votre palette à l’eau claire : moins la peinture a le temps de sécher, plus il sera facile de la nettoyer.

    • Utilisez une petite éponge ou un morceau de chiffon pour faire disparaître la peinture fixée dans les compartiments.

    • Des tâches résistantes ? Un peu de savon de Marseille ou du liquide vaisselle vous permettront de venir à bout des plus tenaces !

    • Séchez votre palette à l’aide d’un chiffon ou de papier absorbant.


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    Constituées de pigments agglutinés dans de l’huile, les couleurs se présentent dans des tubes en étain ou en plastique, fermés par un bouchon à vis. Sur chacun vous lisez : le nom de la couleur, la contenance, le code du pigment utilisé, le type d’huile et certaines caractéristiques comme la solidité, la transparence ou la permanence de la peinture.

    Avec des centaines de couleurs à l’huile à votre disposition, vous ne savez plus où donner de la tête ?

    Voici quelques conseils utiles !

     

    1. Débutants : commencez avec des peintures d’étude    

    • Késako ? Les peintures d’étude sont élaborées à partir d’imitation des pigments précieux (comme le cadmium ou le cobalt).

    • Quels avantages ? Pour débuter sans vous ruiner, avec des qualités très proches des peintures professionnelles (auxquelles vous pouvez passer progressivement).

     

    Assortiment de base : comment le composer ?

    Se limiter, pourquoi ?

    • Trop de couleurs signifie que certaines restent inutilisées. Conséquence : l’huile finit par suinter du tube et la peinture devient inutilisable.

    • Il est préférable que vous obteniez vos propres couleurs en expérimentant les mélanges. Avec le temps, vous constituerez votre propre nuancier !

     

    Suggestion d’assortiment

    Il existe des kits prêts à l’emploi de 6 à 10 couleurs : la solution pour les artistes en herbe ! Voici un assortiment de base de 12 couleurs qui vous permettra d’obtenir une large palette en les mélangeant :

    • Le blanc : blanc de zinc

    • Le noir : noir d’ivoire

    • Les jaunes : jaune de cadmium-citron, jaune de cadmium-clair, jaune de cadmium-foncé

    • Les rouges : laque de garance-foncée

    • Les bleus : bleu de cobalt-clair, bleu céruléum, bleu d’outremer-foncé

    • Les bruns : ocre jaune, terre de Sienne-brûlée, terre d’ombre-brûlée


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