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Le Fragmentisme (à partir des années 1990)
Peintres Fragmentistes :
Jacques Drai, Mahivé, Marie-Hélène Sola, ...
"Le Fragmentisme", mouvement pictural, fondé dans le début des années 90 par Marie-Hélène SOLA. Héritier du Cubisme, synthèse entre deux univers : l’abstrait et le figuratif, dialogue émergeant d’une conduite de la forme et de la couleur, « le Fragmentisme » cueille le mouvement dans l’espace au-delà des dimensions de la toile. Marie-Hélène Sola a choisi de déplacer l’intérêt du visiteur qui va alors pouvoir appréhender l’ensemble d’une composition et ses particularités. Sa propre vision du monde n’est que prétexte à une fragmentation de la composition sans restriction aucune. Très reconnue dans le monde de l’art contemporain, son œuvre se veut une fenêtre ouverte, transcendant le monde temporel.
Marie-Hélène SOLA est née à Millau ou elle fréquente, dés l'âge de 14 ans, l'atelier de M. Joubert. Ancienne élève de l'école des Beaux-arts de Nîmes, diplômée en Arts plastiques, elle s'installe dans cette ville en 1978.
Attirée par le Cubisme, elle exploite très tôt ce goût pour la décomposition des formes, la dissymétrie et le rabattement des plans.
Fondatrice du mouvement le "Fragmentisme" dans les années 1990, elle s'engage dans une démarche totalement personnelle et innovatrice à travers un travail sur la dynamique d'enchaînements fragmentés et de rythmes colorés.
Le début du XXIème siècle verra la création du "Fragmentisme évolutif" où la couleur et son support deviennent "l'essence" même de l'œuvre. La palette est toujours vivace, puissante et contrastée. Mais, par le désir de faire évoluer le support, l'œuvre n'est plus condamné à une surface déjà définie, elle devient un élément qui modifie l'espace tout en le contenant par son pouvoir de rayonnement.
Marie-Hélène Sola,
Provence
Marie-Hélène Sola,
La ville rose
Marie-Hélène Sola,
Le phare
Marie-Hélène Sola,
Marine le port
Marie-Hélène Sola,
Les violons
Marie-Hélène Sola,
Le saxophoniste
Marie-Hélène Sola,
Toro-bravo
Marie-Hélène Sola,
New York
A travers ses recherches artistiques, l'artiste expose régulièrement en France et à l'étranger depuis les années 80.
C'est en 2009, qu'elle choisit le magnifique site du village des Baux de Provence pour ouvrir "l'Atelier-galerie du fragmentisme".
"Une couleur vive, pleine de contrastes, harmonieusement distribuée, très imprégnée du message proposé, anime toutes les œuvres de cet artiste reconnue qui a réussi à transmettre son art à une bonne partie du monde de l'art contemporain.
Par l'intermédiaire du "Fragmentisme", elle transfère un puissant chromatisme qui segmente les couleurs par l'alternance d'ombres et de lumières et qui réussit à rendre le message thématique proposé.
L'artiste montre une exceptionnelle capacité à restituer, par les techniques utilisées jusqu'à présent toute son expressivité artistique et à la transmettre au destinataire. Elle le réussit grâce à ses capacités techniques remarquables qui rendent chaque message transmis unique en son genre, avec la volonté que le spectateur puisse recevoir la totalité qui anime l'œuvre".
Jacques Drai,
Danseurs
Jacques Drai,
Le concert
Jacques Drai,
Rythme éclaté
Jacques Drai,
Rêve de loingtain
Cette galerie présente quelques oeuvres de Jacques Drai qui se situent à la frontière du cubisme et du futurisme. Estimant que l'oeil du peintre est toujours en mouvement, il souhaite imprimer cette dynamique au motif, en fragmentant l'espace aussi bien que le sujet. Il espère ainsi capter et restituer à la fois la lumière et le mouvement.Mahivé,
Fragments
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L'Expressionnisme (Entre deux guerres)
Peintres expressionnistes :
Alexi Von Kandinsky, August Macke, Chaïm Soutine, Cuno Amiet, Edvard Munch, Egon Schiele, Emil Nolde, Erich Heckel, Eugène Paul, Ernst Ludwig Kirchner, Franz Marc, Gabriele Münter, Georges Gimel, Georges Grosz, Karl Schmidt-Rottluff, Mariane Von Werefkin, Maurice Rocher, Max Beckmann, Max Pechstein, Oskar Kokoschka, Otto Dix, Otto Müller, Paul Klee, Paula Modersohn-Becker, Wassily Kandinsky,...L'expressionnisme est un mouvement artistique apparu au début du XXème siècle, en Europe du Nord, particulièrement en Allemagne. L'expressionnisme a touché de multiples domaines artistiques : la peinture, l'architecture, la littérature, le théatre, le cinéma, la musique, la danse, etc... Survivant jusqu'à l'avènement du régime nazi, l'expressionnisme est condamné par celui-ci qui le considère comme « dégénéré ».
Les premiers éléments annonciateurs de l'expressionnisme apparaissent à la fin du XIXème siècle, en particulier dans la toile d'Edvard Munch, "Le Cri", ainsi que dans l'évolution des travaux de Van Gogh. Le critique d'ard Wilhelm Worringer, en 1908, est le premier à parler "d'expressionnisme".
Edvard Munch,
Le cri, 1893
Edvard Munch,
Soirée sur l'avenue Karl-Johann, 1892
La première guerre mondiale se termine par la défaite de l'Allemagne en 1918. Le pays est alors en ruine, et connaît une crise économique très grave. Les rues sont pleines de mendiants, de soldats infirmes, et de miséreux qui tentent de survivre par tous les moyens. Les artistes sont alors très marqués par cette déprime générale. Certains ont connu les horreurs de la guerre, et veulent en témoigner à travers leurs oeuvres. D'autres veulent exprimer le malaise de cette société. Pour la première fois dans l'histoire de l'art, des artistes vont choisir de représenter le monde dans ce qu'il a de laid, on appellera ce mouvement "l'expressionnisme".
L'expressionnisme se caractérise par une représentation des hommes à la limite de la caricature. Ils sont souvent montrés comme des pantins désarticulés aux expressions exagérées, souvent tristes ou mélancoliques et parfois ridicules.
George Grosz,
Jour gris, 1920
Ernst Ludwig Kirchner,
Un artiste Gemeinschaft, 1927
Les couleurs de leurs tableaux sont souvent violentes et contrastées, et le noir est très présent. Les expressionnistes, grâce à leur regard critique sur la société allemande de l'entre deux guerres, seront également les premiers à comprendre la menace représentée par Hitler, et la montée du nazisme.
Otto Dix,
Assaut sous les gaz, 1924
Max Beckmann,
La déclaration de guerre, 1914
Dès son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler s’attaque aux artistes modernes, et plus particulièrement aux expressionnistes qui seront les premiers à être inquiétés par le régime nazi. Leurs images inquiètent, horrifient les Allemands, et déplaisent à Hitler parce qu’elles montrent la société telle qu’elle est (misère, intolérance, décadence), et non telle qu’il voudrait qu’elle soit.
En 1937, à Munich, Hitler inaugure « l’exposition d’art dégénéré ». Celle-ci regroupe plus de 600 oeuvres d’artistes modernes (cubistes, expressionnistes, futuristes...), tous considérés comme dégénérés mentaux, et indignes de vivre. Le but est bien de les faire taire. En 1939, 5000 oeuvres sont brûlées par les nazis.
Durant la guerre, beaucoup d’artistes allemands fuiront leur pays afin d’échapper aux persécutions, et se réfugieront notamment aux Etats-Unis.
Otto Dix,
Le vendeur d’allumettes, 1920
Egon Schiele,
Autoportrait, 1920
L’Allemagne se remet difficilement de la Première Guerre mondiale, et l’industrie cinématographique pour des raisons économiques, a du mal à rivaliser avec les luxueuses productions américaines. Les réalisateurs des studios allemands compensent alors le manque de moyens en utilisant le symbolisme, et une mise en scène proche du théâtre. Ils sont également influencés par le regard des peintres expressionnistes sur la société. Les récits, dramatiques ou fantastiques, traitent souvent de sujets comme la folie ou d’autres troubles mentaux, la trahison ou le crime.
Pour accentuer le sentiment d’angoisse et d’irréalisme, les décors aux formes simplifiées, privilégient les contrastes d’ombres et de lumières (souvent peintes directement sur les murs), les lignes obliques ainsi que les angles aigus. Les acteurs ont un jeu peu naturel, et leurs expressions sont très exagérées. De plus, un maquillage vient souvent accentuer les traits de leur visage et renforcer rides et ombres.
Avec l’arrivée des nazis au pouvoir et la Seconde Guerre mondiale, nombre de techniciens et cinéastes Allemands fuirent vers les Etats-Unis et furent accueillis à bras ouverts par les studios. Beaucoup d’entre eux eurent une carrière florissante, et leur production influença le cinéma américain. Deux genres furent particulièrement concernés : le film policier et le film d’horreur durant les années 30 et 40. Même Walt Disney utilisera des ambiances expressionnistes dans ses dessins animés. Aujourd’hui encore l’influence de l’expressionnisme est présente dans le cinéma.
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Erich Heckel,
Baigneurs dans les roseaux, 1910
Erich Heckel,
Fränzi à la poupée, 1910
Erich Heckel,
Jour cristallin, 1913
Erich Heckel,
Maison rouge, 1908
Ernst Ludwig Kirchner,
Porte de Brandebourg, 1915
Ernst Ludwig Kirchner,
Autoportrait en malade, 1917-1920
Ernst Ludwig Kirchner,
Autoportrait en soldat, 1915
Ernst Ludwig Kirchner,
Jeune fille à l'ombrelle japonaise, 1909
Ernst Ludwig Kirchner,
Personnages entrant dans la mer, 1912
Ernst Ludwig Kirchner,
Nus jouant sous un arbre, 1910
Ernst Ludwig Kirchner,
Marzella, 1909-1910
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