•  

    Pas besoin d’être un as du nettoyage pour entretenir ses pastels… Mais attention, fragiles et salissants, ils demandent tout de même quelques précautions ! Tour d’horizon.

     

    1. Les bâtonnets de couleur

    Conserver des pastels est un véritable casse-tête ! Voici trois techniques pour qu’ils conservent leur éclat :

    • Nettoyez-les avec un chiffon propre après chaque séance, jusqu’à ce que vous retrouviez leur teinte d’origine.

    • Vous pouvez les conserver en vrac, dans une boîte fermée par un couvercle, en y ajoutant quelques cuillères à soupe de riz : vous éviterez que les couleurs ne se mélangent entre elles.
      Vos bâtonnets sont très sales ? Agitez doucement votre boîte : les frottements du riz élimineront les salissures.

     

    Recyclez vos débris de pastels !

    Ne jetez pas les petits morceaux de pastels ! Triez-les par type de couleur et broyez-les jusqu’à obtenir un mélange homogène. Vous pourrez réutiliser cette matière : pour créer des fonds colorés, en les appliquant grossièrement avec le doigt ; pour travailler des détails, en les appliquant à l’estompe ou au coton.

     

    2. Le chiffon

    C’est le fidèle compagnon du pastelliste : secouez-le à l’extérieur après votre séance de travail pour éliminer les poudres de pigment. Mieux vaut le changer s’il est trop sale.

     

    3. L’estompe

    À l’usage, la pointe de l’estompe s’émousse et finit par salir les teintes des couleurs que vous souhaitez retravailler. Plutôt que d’en changer, frottez-en l’extrémité sur un morceau de papier-émeri (recouvert d’une couche abrasive) à grain fin. En un seul geste, vous nettoyez et affinez votre outil !

     

    4. Les œuvres

    Le dessin au pastel est très fragile : un effleurement suffit à brouiller les traits et les couleurs.

    • Stockez vos travaux dans un carton à dessin, en les intercalant avec une feuille de papier cristal ou sulfurisé.

    • Le meilleur moyen de les conserver dans la durée : les encadrer !

     

    Pour encadrer vos pastels…

    Veillez à ce que le pastel n'entre pas en contact avec le verre (la matière finit par se coller dessus). La solution : posez un double passe-partout entre votre œuvre et la vitre.


    votre commentaire
  •  

    Bien que la gouache se travaille en couches successives sans limite de temps, mieux vaut laisser s’exprimer votre imagination en ayant tout votre matériel, prêt à l’emploi, à portée de main !

     

    1. Avant la séance

    Tendre le papier 

    Cette étape est nécessaire si vous utilisez des feuilles volantes de papier dont le grammage est inférieur à 300g/m². Humectez les deux faces à l’éponge. Fixez ensuite les contours sur une planche à dessin, à l’aide de bandelettes de papier gommé (ou adhésif). Vous pouvez aussi agrafer ou punaiser la feuille au dos d’un châssis.

      

    Hisser vos couleurs

    Consacrez quelques minutes à choisir les teintes que vous comptez employer. Essayez de prévoir les justes quantités, y compris à la réalisation de vos mélanges, car retrouver une nuance par la suite est toujours hasardeux.

     

    Préparer la palette idéale

    Il n’existe pas de manière universelle de disposer ses gouaches. Avec un peu de pratique, vous adopterez intuitivement la méthode qui vous correspond le mieux :

    • par ordre d’utilisation,

    • en séparant les teintes chaudes (jaune, orange, rouge…) des froides (vert, bleu…),

    • en plaçant côte à côte des couleurs que vous comptez associer.

     

    Osez anticiper !


    Rien ne vous empêche de préparer vos couleurs avant de commencer à travailler.
    Et au moment d’utiliser vos couleurs :

    • Remuez énergiquement au pinceau rattrapez les mélanges qui tendent à se séparer.

    • Pulvérisez un peu d’eau, éventuellement additionnée de gomme arabique, pour rendre leur souplesse aux gouaches trop sèches.

     

    Avez-vous pensé à tout ?

    Effectuez un dernier check up avant d’entamer les hostilités, vous vous épargnerez nombre de fastidieux déplacements ! Prévoyez :

    • des feuilles supplémentaires pour les essais (bloc spiralé de même grammage que votre papier, par exemple),

    • vos pinceaux et tous vos instruments de prédilection (brosse à dents, couteau, éponge, chiffons…),

    • un ou deux godets d’eau.

     

    2. Après la séance

    La gouache se travaillant à l’eau, le nettoyage du matériel s’en trouve grandement facilité. Cette étape ne doit cependant jamais être négligée… Vos pinceaux, notamment, risqueraient fort de vous le faire payer !

     

    Votre palette

    Rincez-la à l’eau claire, frottez à l’éponge les résidus secs, utilisez éventuellement un peu de savon de Marseille, car certains pigments, très puissants, peuvent laisser des traces. Essuyez avec un chiffon ou du papier absorbant.

     

    Vos pinceaux

    • Rincez abondamment la touffe dans un récipient d’eau tiède ou chaude. Secouez-la au-dessus d’un papier absorbant pour vérifier qu’aucune trace de couleur ne subsiste. Au besoin, shampooinez délicatement le pinceau à l’aide d’un savon pour peintre.

    • Secouez ensuite énergiquement le pinceau pour en chasser le maximum d’humidité. Essuyez la virole métallique, sujette à l’oxydation.

    • Lissez la touffe du doigt pour lui redonner sa forme d’origine.

    • Terminez le séchage à plat, à l’air libre.

     

    À retenir : Conservez vos pinceaux dans un pot, tête en haut.

     

    Vos couleurs

    • Assurez-vous d’avoir bien rebouché chaque tube. Conservez vos gouaches dans leur conditionnement d’origine ou un contenant hermétique (mallette en bois ou en métal...)
    • Vous ne disposez pas d’un endroit dédié pour travailler ? Réunissez votre matériel dans une grande caisse ou sur une desserte à roulettes, bien pratique avec ses différents étages !

     

    Conserver vos œuvres 

    Une gouache étant perméable, elle peut être reprise indéfiniment… même après plusieurs années. Si vous estimez toutefois votre œuvre achevée, conservez-la à plat et jamais roulée : les craquelures se produisent facilement !

    Vous pouvez la vernir pour la protéger de l’humidité. Sous-verre, elle devrait vous survivre… même si certains pigments, instables, s’altéreront à mesure que passeront les années.


    votre commentaire
  •  

    Les matériels et matériaux pour la peinture à l’huile sont précieux ! À chaque utilisation, il est indispensable de procéder à un nettoyage complet et soigné.

     

    1. Les couleurs

    Les couleurs à l’huile se conservent bien… à condition de respecter quelques règles très simples !

    • Pendant le travail : pressez la peinture du tube à son extrémité et non juste derrière le pas de vis.

    • Après le travail : essuyez le pas de vis avec un chiffon avant de visser le bouchon pour éviter qu’il ne colle. S’il reste collé : placez le tube dans de l’eau chaude ou au-dessus d’une source de chaleur (un radiateur) jusqu’à ce que vous puissiez le dévisser sans forcer.

    Enroulez la partie vide du tube. En un clin d’œil, vous jaugez la quantité de peinture qu’il vous reste !

     

    À retenir : rangez vos couleurs dans une boîte de peinture en bois ou en métal de manière ordonnée. Par teintes, des couleurs chaudes aux couleurs froides… il n’y a pas de règle, l’important est que vous n’ayez pas à farfouiller des heures à chaque utilisation !

     

    2. Les pinceaux

    Ils doivent être soigneusement nettoyés après chaque séance de travail : c’est la règle d’or pour conserver longtemps un bon coup de pinceau !

     Un pinceau propre en 5 étapes :

    • Retirez d’abord l’excès de peinture de la touffe à l’aide d’un morceau de papier (une feuille de journal par exemple) ou d’un chiffon, en travaillant de la virole vers l’extrémité des poils.

    • Rincez la touffe dans du white-spirit puis séchez-la avec un chiffon.

    • Le white spirit étant corrosif, lavez une nouvelle fois la touffe du pinceau dans le creux de votre main avec du savon et de l’eau tiède jusqu’à ce que l’eau savonneuse ne soit plus teintée de peinture.

    • Lissez délicatement la touffe entre le pouce et l’index afin de remettre tous les poils en place.

    • Faites sécher votre pinceau à plat, sur du papier absorbant ou une serviette éponge. Une fois sec, rangez-le dans un pot, la touffe orientée vers le haut.

     

    À retenir : si l’essence de térébenthine est le meilleur solvant, elle est aussi très onéreuse et particulièrement irritante pour la peau et les muqueuses. Vous pouvez la remplacer par du white spirit. Il existe aussi des lingettes imprégnées de solvant, utiles pour nettoyer votre matériel sans agresser vos mains.

     

    3. Les couteaux et spatules

    Ne laissez pas sécher les résidus de peinture : vous risquez de ne plus pouvoir les éliminer et de perdre la surface lisse nécessaire au travail au couteau ou à la spatule.

    • Frottez à l’aide d’un chiffon en coton imbibé de white spirit.

     

    4. La palette

    Immédiatement après votre séance de travail, retirez les surplus de peinture avec une spatule ou un couteau à palette. Vous pouvez les conserver, chacun dans un récipient fermé, et les recycler lors de séances suivantes : pour préparer votre fond coloré par exemple.

    • Éliminez les restes de peinture avec un chiffon imbibé de white spirit.

    • Une fois la palette propre, appliquez un peu d’huile de lin pour nourrir le bois : elle conservera son aspect brillant et sa surface lisse.

     

    Jetez vos palettes à la poubelle !

    Le nettoyage vous rebute ? Pensez aux palettes jetables ! Elles sont constituées de feuilles de papier spécialement traitées pour le mélange des couleurs et d’une semelle de carton très rigide, pour votre confort !

     

    5. Les diluants

    Inutile de jeter l’essence de térébenthine ou le white spirit utilisés pendant la séance : recyclez-les !

    • Versez les godets contenant le diluant dans un pot.

    • Filtrez le contenu (avec un filtre à café, par exemple). Recommencez jusqu’à ce que le dépôt de peinture soit minime : le diluant est de nouveau prêt à l’emploi !

    • Votre diluant est saturé de peinture ? Ne le jetez pas dans l’évier ! Conservez-le dans un jerrycan et portez-le à un garage qui dispose d’un puits destiné à ce type de produit. Un geste simple pour préserver l’environnement !

     

    6. Rangement du matériel

    La peinture à l’huile implique d’avoir une grande quantité de matériels souvent onéreux. Il est donc important de le conserver en bon état le plus longtemps possible. Regroupez votre matériel en un seul endroit, il sera plus accessible au moment de commencer une séance !

    • Peintures, diluants, médiums et vernis : conservez-les à température ambiante (de 15 à 25 °C). Évitez de les entreposer dans un garage, un cabanon dans le jardin ou tout lieu trop exposé au froid car, à basse température, la peinture s’épaissit et les autres produits deviennent mats.

    • Vos œuvres doivent sécher dans un endroit abrité et sans poussière, qui ne soit ni trop froid ni trop humide (de 15 à 25 °C).


    votre commentaire
  •  

    Peu salissante, la peinture acrylique se nettoie facilement à l’eau et au savon. Mais, comme pour toutes les autres techniques, il est indispensable de prendre soin du matériel pour le conserver longtemps !

       

    1. Les pinceaux

    La peinture acrylique séchant rapidement, vous devez veiller à ce que les pinceaux restent humides pendant toute la séance de travail… sinon la peinture s’incrustera, notamment autour de la virole, collera les poils, et le nettoyage final n’en sera que plus difficile ! Le mieux est de disposer les pinceaux dont vous vous servez le moins à plat, dans un récipient peu profond (bac ou plat à gratin).

    Si vous ne les utilisez pas pendant une longue période, rangez-les à plat dans une boîte ou un tiroir, à l’abri de la poussière, en ajoutant un peu d’antimites !
     

    1. Un pinceau propre en 5 étapes :

    •  Commencez par rincer la touffe de votre pinceau dans un récipient d’eau propre.

    • Éliminez ensuite le surplus d’eau dans les poils du pinceau en le secouant énergiquement avec de petits mouvements secs du poignet.

    • Si vous constatez qu’il reste de la peinture incrustée entre les poils ou au niveau de la virole, savonnez délicatement la touffe au creux de votre main et rincez abondamment à l’eau chaude.

    • Lissez délicatement la touffe entre le pouce et l’index afin de remettre tous les poils en place.

    • Faites sécher votre pinceau à plat, sur du papier absorbant ou une serviette éponge. Une fois sec, rangez-le dans un pot à pinceaux, la touffe orientée vers le haut.

    À retenir : évitez de faire sécher vos pinceaux à la verticale, car l’eau s’infiltre à l’intérieur de la virole. Conséquence : l’humidité fait gonfler le bois du manche et écarte les poils. Le pinceau perd de son maintien et le trait de sa finesse !

     

    Peinture séchée et très incrustée !  Essayez l’une de ces deux méthodes !

    • Laissez tremper votre pinceau dans de l’eau chaude : celle-ci ramollira la peinture et vous pourrez la détacher soigneusement avec vos doigts.

    • Utilisez un dissolvant de type white spirit, puis rincez abondamment. 

      

    2. Les couleurs

    À base d’eau, la peinture acrylique durcit lorsque celle-ci s’évapore et devient rapidement sèche : il est donc indispensable de bien visser le bouchon des tubes ou des flacons après chaque utilisation.

    • Essuyez le pas de vis avec un chiffon avant de visser le bouchon sur le tube pour éviter qu’il ne colle. Si toutefois le bouchon reste collé, le plus simple est de placer le tube dans de l’eau chaude jusqu’à ce qu’il soit possible de le dévisser sans forcer.

    • Enroulez la partie vide du tube de sorte que la peinture soit ramassée derrière le pas de vis. Pourquoi ? En clin d’œil, vous jaugez la quantité de peinture qu’il vous reste !

    À retenir : en prévision d’une future séance de travail, vous pouvez conserver de la peinture humide sur votre palette en la recouvrant d’un film alimentaire.

     

    3. La palette

    Dès que vous avez terminé votre séance de peinture, nettoyez votre palette ! Moins la peinture a le temps de sécher, plus il est facile de la nettoyer. Commencez par ôter l’excès de peinture avec un couteau à palette, puis rincez à l’eau chaude et frottez la peinture résistante avec une éponge et un peu de savon.

    • Les palettes en porcelaine ou en faïence se nettoient aisément : laissez-les simplement tremper dans l’eau chaude puis rincez-les sous le robinet.
       
    • Les palettes en plastique se salissent facilement si elles ne sont pas bien nettoyées après chaque utilisation : procédez à un entretien méticuleux à l’aide d’un savon et d’une éponge. N’hésitez pas à frotter les angles avec une brosse à dents enduite de savon.

     

    4. Les couteaux à peindre et à palette

    • Disposez-les dans un bac d’eau chaude jusqu’à ce que la peinture ramollisse.

    • Grattez la peinture avec la lame d’un couteau ou d’un rasoir.

    • Frottez avec une éponge savonneuse pour enlever les derniers résidus.


    votre commentaire
  • Chaque médium a ses fragilités. À vous d’en prendre soin !

     

    1. Les règles de base

    Attention, médiums fragiles !

    • Quand vous transportez vos outils et quand vous dessinez, rangez soigneusement vos médiums dans des étuis. Le fusain, très volatil, laisse s’échapper ses pigments sur votre papier et sur la table, sans compter les crayons de graphite, les crayons de couleur et les pastels qui roulent, tombent et se cassent.

    • Essayez, autant que possible, de garder votre espace de travail propre. Vous devez toujours avoir un chiffon propre et sec ou du papier absorbant à proximité pour vous essuyer les mains.

     

    2. Entretenir vos outils à mine

    Les mines de crayons graphite et les crayons de couleur se cassent souvent à l’intérieur même de leur enveloppe de bois. Préservez-les des chocs. Lorsque vous travaillez avec plusieurs crayons en même temps, évitez de les poser et de les reprendre sans arrêt. Gardez-les plutôt dans la main qui ne dessine pas.

    Pour nettoyer correctement vos crayons de couleur après les avoir taillés, passez un petit coup de pinceau sur la mine pour retirer les résidus de couleur.

     

    Taillez vos crayons à la main. En taillant vos crayons au couteau ou au cutter, vous maîtrisez davantage la forme, la longueur et l’appui que vous donnez à votre mine. Vous pouvez aussi utiliser une mine et un porte-mine, plus solide.

     

    3. Nettoyer vos gommes

    Si votre gomme salit votre dessin, c’est qu’elle est trop sale...

    • La gomme classique se nettoie en la frottant contre un tissu de coton ou en la passant à l’eau savonneuse (pensez à la sécher avant de l’utiliser).

    • La gomme mie de pain s’auto-nettoie. En la malaxant, vous enfermez le pigment du fusain à l’intérieur de la pâte et utilisez une partie propre. Quand la gomme est saturée de pigment, jetez-la.

     

    4. Fixer vos médiums

    Le fusain, la sanguine sèche et la craie sont des médiums instables. Pour conserver vos réalisations, fixez-les sur le papier.

    Attention : tous les fixatifs ne se ressemblent pas ! Évitez d’utiliser votre fixatif à pastel. Il existe des fixatifs spécifiques pour le fusain, la craie et le crayon, disponibles en spray ou en flacon. Dans le cas des flacons, appliquez le fixatif à l’aide d’une seringue à fixatif, à une distance d’environ 40 cm.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique